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Lana GRAY

Samedi 15 avril à 20h30

Salle des fêtes
78730 Rochefort-en-Yvelines

Aussi disponible en Billet Combo
avec SWING VANDALS ou COBI ou Champian FULTON ou JP. Como - A. Ceccarelli - W. Ricci

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No One’s To Blame est un nouveau projet né de l’enregistrement du dernier CD de Lana du même nom. Cette fois, Lana Gray s’est entourée de la magnifique pianiste Charlotte GAUTHIER, de l’incroyable guitariste Brésilien Sidney RODRIGUES et du super Paris Jazz Repertory Quintet mené par le compositeur, pianiste & tromboniste Joe MAKHOLM.

Elle choisit être accompagnée par une formation orchestrale plus importante qu’à son habitude dans laquelle les cuivres seraient très actifs, avec une sonorité rappelant les « big bands ». Cette formation propose à l’auditeur une ambiance swing avec principalement les compositions de l’artiste et quelques standards.

 

« Là où il y a des rêves, de l’amour et de l’inspiration, vous ne pourrez pas vous tromper. » Le parcours de Lana Gray semble avoir été éclairé par cette pensée d’Ella Fitzgerald. Mais il faut du temps souvent – aller à contre-temps parfois – et emprunter bien des chemins de traverse avant de se confronter à ses aspirations.

Lana Gray est venue au monde au Sénégal mais pour elle « venir au monde » n’est pas qu’une simple expression, c’est littéralement qu’il faut l’entendre : elle est née en Afrique d’une mère danseuse polynésienne, d’un père photographe - entourée d’oncles chanteurs et musiciens - charriant des origines vietnamiennes, italiennes, africaines et corses. Dans sa voix, chacune de ces cultures se mêle, s’entremêle, se démêle pour modeler ce grain de voix singulier oscillant entre déchirure et espérance.

Dès l’enfance, baignée de jazz, de rhythm’n’blues, de mélodies tahitiennes et polynésiennes, elle souhaite se consacrer au chant et à la musique. Malgré le soutien de ses professeurs, sa mère s’y oppose souhaitant un chemin plus rectiligne pour sa fille.

Après une maîtrise en langue anglaise, cette baladeuse s’arrête un temps à Douvres - enseigner le français à la Grammar School of Girls - puis part pour le Niger et le Cameroun sept années durant où elle s’imprègne des récits des griots, des chants mémoriels, des rythmes frappés à même la terre et du murmure de la rue.

De retour en France, elle rentre à la Banque de France qui propose plusieurs activités culturelles à ses collaborateurs dont un atelier de jazz dirigé par le contrebassiste reconnu, Patrick Laroche. La reconnaissance est réciproque et un professeur - une nouvelle fois – l’incite à se professionnaliser. Cette fois, Lana Gray suit les conseils de son mentor, elle prend des cours de chant et de diction auprès d’artistes confirmés comme Armande Altaï, Déborah Tanguy et Leslie Lewis, aborde le répertoire de Billie Holiday, Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald ou Shirley Horn...

En 2015, Lana Gray monte un quartet, entourée du pianiste Philippe Baden Powell de Aquino, du batteur Thomas Delors et de Patrick Laroche à la contrebasse. Ils se produisent dans divers clubs parisiens comme le Sunset-Sunside, le Marcounet ou 38’RIV et sont programmés dans plusieurs festivals (Jazz en Touraine, Jazz à Louviers). L’accueil vibrant du public les incite à enregistrer, 3 ans plus tard, un premier EP de standards : « Introducting Lana’s Gray’s Quartet. »

Dans le même temps, Lana Gray intègre la Bill Evans Piano Academy dont les enseignements lui permettent d’aiguiser sa technique vocale, d’élargir ses horizons musicaux. Elle étudie le chant et l’improvisation avec Mila Lumbroso et Sara Lazarus, l’harmonie avec Lilian Dericq, la composition avec Joe Makholm et découvre – grâce à Philippe Baden Powell qui dispense un cours sur la musique populaire brésilienne – des artistes inspirants dont Nelson Cavaquinho, Pixinguinha, João de Barro, Baden Powell, Jobim Djavan, Gilberto Gil, Roberto Menescal, Rosa Passos...

Le temps de l’apprentissage enfin révolu, elle multiplie les collaborations avec des musiciens renommés – chaque univers musical est un nouveau territoire à explorer – et se décide à écrire ses premières compostions dont « The colors of my soul » qui entrainera l’enregistrement de son deuxième CD – autoproduit – en 2020.

Cet album, au titre éponyme, balance subtilement entre swing et swing latin. Il présente 6 compositions originales de l’artiste, une composition de Philippe Baden Powell sur des paroles de Lana Gray (Un rêve si doux) et 3 standards réinterprétés. Lana Gray chante en français, brésilien et anglais choisissant chaque langue comme une réminiscence sensible des cultures multiples qui irriguent sa musique.

Beaucoup sèment de petits cailloux afin de retrouver leur chemin, Lana Gray a balisé le sien de notes qui, après un long périple, l’ont ramenée chez elle, là où elle chante : la scène.


Références
Si vous aimez Doris Duke, Sara Lazarus, Deborah Tanguy, Billie Holiday, Samara Joy, ...

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Charlotte Gauthier : piano
Sidney Rodrigues : guitare

et le Paris Jazz Repertory Quintet mené par Joe Makholm

Philippe Naudaud : saxophone
Franck Delpeut : trompette
Pascal Basile : batterie
Stéphane Renard : contrebasse

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